Cependant, le HCSF autorise une marge de flexibilité de 20% qui permet donc aux banques de déroger à ces réglementations. Cette marge de flexibilité, vous l’aurez compris, s’applique essentiellement sur la condition d’apport.
Pour réussir un investissement sans apport, il est important de suivre certaines étapes clés :
Un profil professionnel solide : Avoir un emploi stable, tel qu'un statut de fonctionnaire ou un contrat à durée indéterminée avec une période d'essai terminée et une ancienneté professionnelle d'au moins six mois, est un réel atout.
Des revenus mensuels élevés : Il est important de pouvoir régler toutes les charges et crédits en cours, y compris l'immobilier et le crédit à la consommation, tout en gardant un "reste à vivre" suffisant.
Une situation financière stable : Avoir d'autres placements, tels qu'une assurance vie, peut rassurer les banques quant à votre capacité à épargner et à gérer votre argent. Les banques apprécient également une bonne gestion de vos comptes et l'absence de découverts.
Un projet d’investissement rentable : Concernant l’investissement, il faudra absolument que celui-ci soit rentable. C’est-à-dire avoir un rendement locatif suffisant permettant au moins l’autofinancement du projet voir de dégager un cashflow positif. Attention cependant à rester dans un secteur attractif qui vous permettra de limiter la vacance locative.
Établir un plan de remboursement solide : Les investisseurs sans apport doivent établir un plan de remboursement solide pour s'assurer qu'ils peuvent rembourser le prêt dans les délais impartis.